Lundi 23 octobre 2017
Evénements d’aujourd’hui : Ouverture de la troisième session des négociations des États en vue d'un traité contraignant sur les droits humains et les entreprises
Le groupe de travail sur la responsabilité des entreprises du Réseau-DESC (GTRE) a participé aujourd'hui à l'ouverture de la troisième session du Groupe de travail intergouvernemental, qui a lieu cette semaine à Genève. Suite à l'élection de l'ambassadeur équatorien en tant que président et rapporteur du GTIG, les États ont adopté le programme de travail, après avoir finalement décidé de ne pas ajouter une note de bas de page indiquant clairement que les discussions englobent toutes les entreprises et non pas uniquement les sociétés transnationales.
Parallèlement, la conférence de presse de l'Alliance pour un traité (AT) a eu lieu à la place des Nations Unies, marquant le début d'une semaine de mobilisation et l'actuelle déclaration de l’AT. De nombreux membres, dont trois en tant que panélistes, et d'autres ont participé à un événement parallèle intitulé «Mind the Gap: Une approche féministe du traité contraignant».
Lors de la session de l'après-midi, les États et les groupes de la société civile ont formulé des déclarations orales décrivant les questions fondamentales pour la session et les négociations en cours. Elizabeth Kariuki de la Commission kenyane des droits de l'homme a prononcé la déclaration d'ouverture du GTRE, et les membres Al-Haq, AWID, FIAN et le Legal Resources Center ont également fait des déclarations.
La déclaration du GTRE a souligné notre engagement envers un processus continu et notre encouragement aux États pour élaborer un projet de texte en 2018. Après avoir salué la reconnaissance de la primauté des droits humains sur les intérêts commerciaux et d'investissement, nous avons défini plusieurs manières de renforcer les éléments du projet, à savoir: 1) incorporer une perspective sexospécifique dans le cadre de la responsabilité des entreprises; (2) établir un cadre clair pour résoudre le conflit d'intérêts qui existe souvent entre les motivations lucratives des entreprises et les normes relatives aux droits humains et à l'environnement; et 3) la nécessité de prendre des mesures positives à l'égard des défenseurs des droits humains, non seulement pour les protéger lorsqu'ils sont pris pour cible, mais aussi pour créer un environnement favorable afin de soutenir leur travail essentiel.
Après une brève discussion sur les Principes directeurs des Nations Unies, le GTIG a entamé sa discussion de fond sur les éléments du projet. La journée s'est terminée par une réunion avec la ministre équatorienne des Affaires étrangères, Mme Maria Fernanda Espinosa, au cours de laquelle les groupes de la société civile ont discuté des événements de la journée et ont examiné les possibilités de faire progresser les négociations de manière constructive.
Les événements de demain :
- Programme de travail du GTIG: cadre général (suite) (préambule, principes, but, objectifs); obligations générales (obligations des États, des entreprises et des organisations internationales).
- Événement parallèle - Portée du traité sur les entreprises et les droits humains : surmonter certains obstacles en définissant les entités corporatives couvertes par le traité. 13h30-15h00 dans la salle XXII.
Pour plus d’informations :
- Visitez notre site Web pour consulter les documents essentiels, le plaidoyer collectif et plus d'informations sur notre activité quotidienne, notamment des interviews vidéo avec les membres du Réseau-DESC et plus encore.
- Veuillez lire sur les positions actuelles des États concernant le Traité.
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